jeudi 28 août 2008

Médaille miraculeuse - Sainte Geneviève




Médaille en laiton - Vers 1860
Vierge à la tête penchée à gauche au serpent bien visible, sans voile
Au revers, Geneviève en bergère avec un grand chien et deux moutons. Mention "Ste Geneviève patronne de Paris"

Médaille miraculeuse - Saint Edme




Médaille argentée - Vers 1900
Vierge sans voile au cordon central
Au revers : Saint Edme en habits épiscopaux, surmontant la mention "Pontigny" et accompagné de " Saint Edme Priez pour nous"

Médaille miraculeuse - Saint Geneviève




Vers 1880 - Médaille en aluminium
Vierge aux petits rayons et à une jambe -peu - apparente, sans voile
Au revers, Ste Geneviève au fuseau accompagnée d'un chien et de deux moutons. "Sainte Geneviève, patronne de Paris".

Médaille miraculeuse - Léon XIII




Médaille commémorative en laiton, 1878 - Jubilé de Léon XIII
Rédigée en italien à l'avers ; Vierge aux petits rayons à une jambe apparente, sans voile.
Au revers, profil gauche de Léon XIII, avec la mention : Leo XIII PONT MAX

Médaille miraculeuse - Saint Michel




Médaille en aluminium, années 1870
Vierge au serpent très visible, aux petits rayons, aux cheveux détachés, au cordon central et à une jambe apparente.
Au verso, St Michel terrassant le dragon ; en mention : St Michel protecteur de la France, priez pour nous

MEDAILLE MIRACULEUSE aux 2 jambes apparentes




Médaille très rare en aluminium. Vers 1890 ?
Vierge aux petits rayons et surtout rare parce que la forme de ses deux jambes apparaissent au travers des draperies de la robe. Ceinture haute, serpent bien visible.
Au verso, M marial droit , épée transperçant le coeur à gauche ; autour : 13e étoile en bas, plus petite, entourée de deux points.

MEDAILLE MIRACULEUSE - Forme de nénuphar




Vierge "en forme de nénuphar" - Date supposée : 1876 ; médaille de baptême de Louise Brault (1876-1960) - Aluminium.
Vierge à la grande tête accompagnée de 4 fleurs à 5 pétales et draperies
Cadre identique au verso - M marial évasé avec les 12 étoiles et deux coeurs de Jésus et Marie accompagné de la date du baptême : 27 octobre 1876.

MEDAILLE MIRACULEUSE - ND des VICTOIRES




Médaille en laiton - Années 1870.
Vierge à la tête droite au serpent bien apparent, aux petits rayons (type ancien)
Au verso : Vierge couronnée à l'enfant accompagnés de la mention : "ND des Victoires, refuge des pécheurs, protégez la France, priez pour nous".

vendredi 22 août 2008

MEDAILLE MIRACULEUSE - SAINT EDME




Médaille en laiton, vers 1860.
Version ancienne de la Vierge à la tête penchée à droite
Au verso, représentation de St Edme mitré avec la mention "Saint Edme priez pour nous"

Sainte enfance


SACRE COEUR - 1e partie




"SACRES COEURS DE JESUS ET DE MARIE SAUVEZ-NOUS"
Cette médaille, à la facture fort simple, représente deux coeurs que rien ne distingue, si ce n'est celui transpercé par un glaive : le coeur de Marie, devant celui de Jésus. Les deux coeurs rayonnent : symbole des grâces accordées aux hommes portant la médaille et priant ces deux coeurs, à savoir s'adressant à l'amour de Jésus et de Marie pour chacun de nous.
Le verso figure Joseph tenant Jésus dans ses bras, un lys à la main (symbole de pureté), avec en légende :"St Joseph notre modèle parfait et notre protecteur, PPN" (Priez Pour Nous)

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"SINITE PARVULOS VENIRE AD ME SANCTA INFANTIA"
Médaille de belle composition (même si produite en très grand nombre), voici un Jésus enfant montrant son coeur de la main gauche et son Père de la main Droite. Le message est que c'est par le coeur de Jésus que nous pouvons aller à son Père.
La Sainte Enfance est une oeuvre pontificale missionnaire créée en 1843 par Pauline Jaricot.
Dans l'esprit de l'enfance, la meilleure représentante est Ste Thérèse de l'enfant Jésus, figurée au verso tenant une croix et des roses (légende en latin : Sancta Teresia Jesu infante)

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3 représentations classiques du Sacré-Coeur, montrant un coeur rayonnant, parfois bénissant de la main droite. Dans la médaille centrale, le coeur surmonté d'une croix ressemble à un globe tel qu'on le représentait dans les mains des empereurs (Charlemagne, Charles Quint) montrant l'empire sur le monde. Toujours dans la médaille centrale, Jésus montre les plaies de sa main droite : c'est un Christ souffrant.
Les versos sont plus variés :Ste Marguerite Marie Alacoque (médaille très petite), figurée en simple religieuse, ou, reprenant le tableau de maître classique, montrant un linge sur lequel est dessiné le Sacré-Coeur. La légende de cette médaille centrale insiste, comme au recto, sur le règne du Christ : "Ce Sacré-Coeur règnera malgré Satan". On a ainsi un jeu entr erecto et verso de cette médaille dnt la spiritualité est celle du Christ-Roi, dont la fête fut instituée en 1925 pour toute l'Eglise, mais dont le culte remonte au moins aux guerres de Vendée pour la France. Référence biblique : Jn 18, 33.

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"VOICI CE COEUR QUI A TANT AIME LES HOMMES"
Jésus bénit de la main droite et montre son coeur rayonnant de la main gauche. Le texte reprend la révélation verbale reçue par Marguerite Marie à Paray le Monial (e nfait la phrase se poursuite par "et qui en retour n'a reçu qu'ingratitudes". Jésus ici est debout et a une posture active.
Le verso de ces deux médailles est toutefois différent : pour la première, on a gravé la scène de l'apparition du Sacré-Coeur à Marguerite Marie à l'intérieur de la chapelle de la Visitation (dont on peut voir, à droite, la grille de cloture, encore en place aujourd'hui) : Jésus se montre sur les marches du Choeur de la chapelle. Pour la seconde médaille, la tête voilée et auréolée de Marie est acompagnée, en lettres carolines : "Mère de miséricorde". Contrairement aux médailles précédentes qui font appel à la royauté et au pouvoir du Christ, la spiritualité développée ici est celle de l'amour et de la miséricorde.

SACRE COEUR - 2e partie




Ensemble de petites médailles représentant le Sacré-Coeur montrant son coeur (médailles 4 et 5) mais aussi ses plaies (médailles 1 et 3) ou bénissant (médaille 2)
Le verso est plus varié : les médailles 1 et 3, identiques, montrent avec la médaille 5 (qui se limite à un buste) "Notre dame du Sacré Coeur" : une Vierge couronnée, debout sur des nuages, tenant un enfant Jésus montrant son coeur. La médaille 2 montre une Vierge assise avec un enfant Jésus semblant tenir des jouets.
La dernière médaille insiste sur l'unité entre Marie et son fils qu'elle serre dans ses bras.




Deux médailles portant un Sacré-Coeur montrant ses plaies (main droite) et son coeur, de manière classique. Au verso de la 1e : figure "Virgo Carmel ORA PRO ME" : "NDdu Mont Carmel, priez pour moi". C'est rare dans une médaille : on voit le porteur de la médaille prier aux genoux de Marie et de Jésus enfant qui semble s'en amuser.
La seconde médialle figure une Jeanne d'Arc à l'étendard accompagnée de la légende "Bienheureuse Jeanne d'Arc". Cette siante ayant été canonisée en 1920 avec Marguerite Marie Alacoque, la médaille est donc plus ancienne.
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Voici une médaille atypique intitulée :"Coeurs de Jésus et de Marie".
Figurent dans une mandorle les deux coeurs selon le verso habituel de la médaille miraculeuse de la rue du Bac : coeur de Jésus couronné d'épines et surmonté d'une croix ; coeur de Marie transpercée d'un glaive. Cependant, une couronne royale les surmonte et de chaque côté figure un fleur de lys, symbole royal en France. On retrouve ces fleurs de lys au verso, disposées identiquement.
Au verso, "Sainte Anne et Marie" : Anne dispense son enseignement sage à sa fille, assistée par l'Esprit-Saint qui est symbolisé, en-dessous, par une colombe.
L'insistance des fleurs de lys tendent à montrer que la médaille reflète la spiritualité du Christ Roi, et que cette médaille était diffusée, fin XIXe siècle, dans des milieux royalistes.

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"COR JESU SACRATISSIMUM MISERERE NOBIS"
"Coeur très saint de Jésus, ayez pitié de nous" accompagne une figure d'un Sacré-Coeur dont le visage est repris de la tradition romane carolingienne, le coeur en plus. Le verso est consacré à "ND du mont Carmel, PP nous", montrant une Vierge portant l'enfant Jésus, celui-ci portant une balance de Justice, de manière hiératique.

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"O JESUS ROI d'AMOUR J'AI CONFIANCE EN VOTRE MISERICORDIEUSE BONTE"
Cette phrase du verso est accompagnée, en face, d'un Jésus enfant montrant son coeur.
Médaille très diffusée sur de multiples support : toc, métal argenté, fer blanc.
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Cette médaille en laiton semblerait dater du XVIIIe siècle (si on s'en tient à la facture de l'image) et a été retrouvée dans une ferme en Isère. On y voit un Christ tenant son Coeur de la main gauche et le désignant par la main droite. Cette figure est accompagnée de l'invocation "Sacré Coeur de Jésus, protégez la France". Cette invocation date plus sûrement la médaille des années 1870, après la défaite de Sedan et le renouveau du pélerinage à Paray le Monial où les députés élus en 1871 se sont rendus. Il est donc probable que la figuration du Christ soit "antiquisante" à dessein, pour reprendre celles de l'époque de l'apparition.
Au verso, on voit Jésus montrant son coeur à Marguerite Marie Alacoque, au monastère de la Visitation de Paray le Monial. La gravure est accompagnée des lettres suivantes : "Apparition de IC a B MM Alacoque" (Bienheureuse Marguerite Marie Alacoque). Cette sainte n'a été béatifiée qu'en 1864 : la médaille date donc bien d'années postérieures, mais avant la canonisation de 1920.




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Médaille rare : "GLOIRE ! AMOUR ! REPARATION DU COEUR DE JESUS"
Douze étoiles supportées par deux cercles entourent les rayons émanant d'un coeur blessé d'une lance et surmonté d'une croix. Autour du coeur figure auss ila couronne d'épine. Belle composition concentrique.
Cette médaille a appartenu à un membre de la grde d'honneur du Sacré-Coeur, comme on peut le lire au verso : "CH. CONFRERIE DE LA GARDE d'HONNEUR DU SACRE COEUR" MCMXIII (1913). Le tableau représenté montre un calvaire où Jésus, pendu sur la croix, est entouré de Marie et de Jean, pendant qu'une Marie-Madeleine pleure à ses pieds en tenant la croix, à genoux. On montre le drame, pour se faire un devoir de le "réparer", en apportant sa pauvreté.

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"MM ALACOQUE PPM"("Marguerite Marie ALACOQUE, priez pour nous")
Debout sur les marches de l'autel, un Sacré-Coeur tend la main gauche en direction de Marguerite Marie en position orante. C'est la représentation de l'apparition de 1689.
Au verso : "Souvenir du Jubilé se Paray le Monial - 1889" encadre un coeur blessé surmonté d'une croix et entouré d'une couronne d'épine (à l'image de la médaille précédente)